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« Nos relations ressemblent à nulle d’autre », affirme le ministre Adam
Le ministre de la Santé et des Services sociaux Jean-Paul Adam a déclaré que les relations fraternelles et amicales entre les Seychelles et la Réunion ne ressemblent à nulle d’autre, tout en insistant qu’elles nous obligent tous pour l’avenir.
Le ministre Adam parlait lors de la cérémonie de lancement des 3èmes rencontres Seychelles-Réunion, lundi matin à l’Hôtel Avani ; rencontres placées sous le signe du développement durable et de l’agroalimentaire. Il s’adressait ainsi aux invités parmi lesquels comptaient l’Ambassadeur de France Lionel Majesté-Larrouy, conseillère régionale de la Réunion Nathalie Noël et le vice-président du Club Export Réunion François Mandroux, dont l’organisation est à l’origine des rencontres Seychelles-Réunion.
« Tout ce qui touche au raffermissement des relations privilégiées et fraternelles que nous avons en partage avec La Réunion ne laisse aucun Seychellois indifférent », a-t-il dit avant de continuer que « nous pouvons faire beaucoup de choses ensemble dans l’intérêt de nos populations respectives ».
Le rendez-vous entre les Seychelles et la Réunion a-t-il poursuivi, s’est déjà établi comme un événement incontournable dans le contexte d’une coopération de plus en plus dense qui existe entre deux peuples, mais aussi dans le contexte des enjeux des objectifs du développement durable.
L’ancien ministre des Affaires étrangères a affirmé que quand les Seychelles et La France ont paraphé aux Nations Unies le texte établissant ces objectifs au nom de toute l’humanité, les deux pays ont aussi voulu assurer qu’ils peuvent agir ensemble afin de transformer les opportunités de croissances pour le bien de leurs populations et aussi pour la protection de la planète. Constatant qu’en quelques années les échanges ont été multipliés de façon significative, il a souligné que c’est à travers de tels événements qu’ils peuvent concrètement situer les objectifs du développement durable.
« Des entretiens comme ceux d’aujourd’hui permettent de fédérer les efforts de nos deux îles en quête de solutions saines et durables », a-t-il dit.
Il a en même temps constaté que si dans le cadre de l’économie bleue – qu’il dit est un passage obligé de toute réflexion sur le développement durable dans un espace insulaire –, les Seychelles exportent déjà certains produits de pêche vers la Réunion, il est important à cet égard de se focaliser sur des produits qui se situent dans le contexte d’une gestion de ressources durables. Face à ce qu’il a appelé « la valse du prix du pétrole qui déstabilise nos économies plus facilement que celles des grands pays », le ministre a souligné que la sécurité énergétique des insulaires est l’un des plus grands défis du développement durable. D’où la nécessité urgente rajoute-t-il, de mettre en place des politiques et des technologies appropriées afin d’accélérer la mise en œuvre d’une stratégie ambitieuse sur les énergies renouvelables.
« Nous voulons par exemple nous assurer que tous les édifices publics puissent générer, en partie, leur énergie par des moyens renouvelables. Nous devons aussi penser à utiliser ce moment pour échanger sur les éléments d’une économie circulaire. Nous pouvons faire beaucoup plus en matière de recyclage, et associer ces activités à des opportunités économiques », a élaboré M. Adam.
Il a terminé en rappelant que les Seychelles et la Réunion ont une coopération étroite en matière de santé. Il a cependant conclu qu’il existe encore de multiples avenues de coopération à explorer.
Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Seychelles Wilson Nancy a de son côté commenté que les atouts différents des deux îles peuvent justement être exploités par les relations établies entre son organisation et le Club Export Réunion.
Dans son flair d’homme d’affaire réussi, il a même prédit qu’une coopération comme telle peut aboutir à l’accès « aux gros marchés ».
Source : Seychelles NATION